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La façade

À côté du bâtiment des convers, l’abbatiale est le témoin majeur de l’ancienne abbaye, fondée en 1114 par des moines venus de Cîteaux.  [En savoir plus] 

 

Le projet de vie des cisterciens est de revenir à la Règle de saint Benoît originelle, en rejetant les compléments ou dérogations ajoutés au cours des siècles, en particulier par la congrégation de Cluny. Leur réforme met en avant la prière et le travail, vécus en communauté, mais en silence. Ils choisissent pour cela avec soin l’emplacement de leurs monastères.

Pour la suite du parcours de visite

Nord

plan abbatiale de Pontigny

La citation

« On apprend plus de choses

dans les bois que dans les livres.

Les arbres et les rochers

vous enseigneront des choses

que vous ne sauriez entendre ailleurs.

Vous verrez par vous-mêmes

que l’on peut obtenir du miel

à partir des pierres,

et tirer du parfum

des rochers les plus durs. »

Bernard de Clairvaux (+ 1153)

Bernard de Clairvaux, Lettre 106, 2 : Sancti Bernardi Opera, t. VII, éd. J. Leclercq et H.-M. Rochais, Rome, 1974, p. 266-267 (Patrologia Latina, t. 182, col. 242 B).

L'image

plan de 1805 de l'abbaye de Pontigny

Vue de l'abbaye en 1805

Source: Archives départementales de l’Yonne, 3 O 1006

En savoir plus

A sa fondation, Pontigny est une zone inhabitée, point de rencontre des comtés de Tonnerre, d’Auxerre et de Champagne, et des diocèses d’Auxerre, de Sens et de Langres. Cette position stratégique permettra aux moines de recevoir de nombreux soutiens et donations de part et d’autre.

La communauté cistercienne dura presque 7 siècles, jusqu’à la Révolution française, où les religieux furent dispersés et les bâtiments monastiques vendus au profit de l’Etat. Épargnée, l’église abbatiale est alors devenue l’église paroissiale du village qui s’était constitué à proximité de l’abbaye.

Le glossaire

convers, frère convers :

au Moyen Âge, laïc, généralement illettré, qui ne peut donc chanter les offices prescrits par la Règle de saint Benoît, et qui fait vœu d’obéissance à l’abbé pour mener, aux côtés des moines, une vie religieuse basée sur le travail manuel.

abbaye :
monastère dirigé par un abbé ou une abbesse.

moine, moniale :

religieux, religieuse, généralement cloîtré, qui a fait vœu de vivre selon une règle de vie précise (au Moyen Âge, souvent la Règle de saint Benoît).

Cîteaux :

abbaye fondée en 1098 au sud de Dijon (Bourgogne), origine de l’ordre cistercien, suivant rigoureusement la Règle de saint Benoît. Cîteaux fut la « mère » de plus de 700 abbayes d’homme et plus de 1000 abbayes de femmes, dans toute la chrétienté latine.

cistercien, cistercienne : 

qui se rapporte à l’abbaye de Cîteaux (en latin : Cistercium), et à toutes les abbayes qui en sont issues (ordre cistercien) ; moine ou moniale de l’ordre de Cîteaux, souvent aussi appelés « moines blancs » à cause de la couleur de leur vêtement. On compte aujourd’hui plus de 330 monastères cisterciens dans le monde entier.

Règle de saint Benoît :

règle de vie écrite pour des moines par saint Benoît, et largement suivie dans toute l’Europe latine à partir du 9e siècle.

Benoît (saint) de Nursie :

abbé du 6e siècle, en Italie, auteur d’une célèbre Règle de vie pour les religieux.

Cluny :

abbaye bénédictine fondée en Bourgogne en 910.

glossaire dernière ligne

monastère :

lieu où vivent en communauté des moines ou des moniales.

diocèse :

territoire placé sous l’autorité religieuse d’un évêque (aujourd’hui généralement aligné sur les départements).

Bernard de Clairvaux (saint) :

moine de Cîteaux, puis abbé de Clairvaux de 1115 à sa mort en 1153 ; sans doute le plus célèbre des cisterciens, auteur de nombreux sermons, lettres et traités spirituels d’une haute qualité littéraire.

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