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Les extérieurs côté sud (cimetière)

Le choix du site de Pontigny, dans la vallée du Serein, à l’écart des villes, permet aux moines de développer l’abbaye en respectant la Règle bénédictine : un espace paisible, que les religieux peuvent mettre en valeur grâce à leur travail.

L’ampleur de leur église montre leur réussite, à la fois spirituelle et économique.

[En savoir plus]  Datant du milieu du 12e siècle, la structure romane du transept et apparemment de la nef, a été agrandie par un chevet gothique digne d’une cathédrale, achevé au début du 13e siècle.

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Nord

plan abbatiale de Pontigny

La citation

« Ceux qui méprisent et négligent tout

ce qui est au dehors pour se soucier

de ce qui est au-dedans,

qu’ils élèvent pour leur usage

des édifices conformes à la pauvreté,

selon le modèle de la sainte simplicité. »

 

Guillaume de Saint-Thierry (+ 1148)

Guillaume de Saint-Thierry, Lettre aux frères du Mont-Dieu (ou Lettre d'Or), 150 : coll. Sources Chrétiennes n° 223, Paris, 1975 (3e éd. 2004), p. 260-263 (Patrologia Latina, t. 184, col. 332 A, attribuée par erreur à Guigues le Chartreux).

L'image

carte des granges attachées à l'abbatiale de Pontigny

Carte des granges de Pontigny

J.-L. Benoit / Ch. Wissenberg

En savoir plus

Les premiers cisterciens, contrairement aux autres bénédictins, ne veulent pas dépendre du travail d’autrui. Moines et, surtout, frères convers exploitent donc de leurs propres mains les terres, forêts, vignes, mines de fer, etc., offertes par des donateurs qui soutiennent leur projet de vie.

Les productions des « granges », dégagent rapidement des surplus. Leur vente, dans les villes alors en plein essor, permet d’acheter d’autres terres, et de construire pour le monastère des bâtiments imposants.

Le glossaire

bénédictin, bénédictine : 
qui suit la Règle de saint Benoit (en latin : Benedictus), souvent en tenant compte de ses adaptations ; dans ce sens, les bénédictins sont souvent distingués des cisterciens, qui pourtant suivent aussi la Règle, mais qui revendiquent un plus grand attachement à son texte originel.

religieux, religieuse :

personne qui a prononcé des vœux religieux et s’est engagée à suivre une règle de vie reconnue par l’Église.

transept : dans un plan d’église en forme de croix, espace correspondant aux bras de la croix et constituant une nef transversale.

chevet :

dans un plan d’église en forme de croix, espace située au-delà du transept. On y trouve le sanctuaire comprenant l’autel principal de l’église, parfois entouré d’un déambulatoire et de chapelles rayonnantes.

nef : dans un plan d’église en forme de croix, espace principal traversé par le transept ; la nef centrale est souvent accostée par des nefs latérales (collatéraux ou bas-côtés).

grange :

chez les cisterciens, en particulier, centre d’exploitation agricole, dirigé à l’origine par des frères convers, mêlant souvent élevage et agriculture. Certaines de ces granges sont spécialisées dans la culture de la vigne (on parle alors de «celliers») ; d’autres dans la vente des productions de l’abbaye (« maisons urbaines »).

Guillaume de Saint-Thierry : abbé bénédictin de Saint-Thierry, puis moine dans l’abbaye cistercienne de Signy (Ardennes), où il mourut en 1148 ; ami de Bernard de Clairvaux, et auteur de traités théologiques et spirituels.

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