

Le chœur des moines
Au centre de l’église, l’espace de prière propre aux moines étaient constitué de cent places, ou stalles, disposées sur deux rangs, et divisées par un passage médian.
À chaque extrémité, deux sièges plus ornés marquent les emplacements de l’abbé et de celui qui le seconde, le prieur : ce sont eux qui président aux offices, devant la communauté pour la messe, derrière pour les sept autres temps de prière quotidiens. C’est un espace dédié au chant, à l’écoute, à la méditation et au silence.
La citation
« Rien ne devra passer
avant le service de Dieu. (…)
Sous son regard et celui des anges,
lorsque nous psalmodions (…),
il convient de garder de la retenue
pour inspirer le recueillement
et entretenir la dévotion. (…)
Tenons-nous donc,
lorsque nous chantons,
d'une manière telle que notre esprit
soit en accord avec notre voix. »
Règle de saint Benoît (6e siècle) et Textes réglementaires cisterciens (milieu du 12e siècle)
Règle de saint Benoît, 43, 3 ; 19, 6-7 ; Instituta Generalis Capituli, LXXV, éd. Chrysogonus Waddell, Narrative and Legislative Texts from Early Cîteaux, Cîteaux Commentarii Cistercienses, Studia et Documenta IX, 1999, p. 360 ; Règle de saint Benoît, 19, 7.
L'image

Le chœur des moines au solstice d'été
En savoir plus
Construites autour de l’année 1670 en remplacement, sans doute, de stalles médiévales, les stalles de Pontigny comptent depuis lors parmi les plus beaux ensembles de ce genre en France. La délicatesse des sculptures permet de repérer, entre les panneaux pleins, dissimulés dans les feuillages, tout un monde de petits animaux : oiseaux, lézards, escargots, libellules...
Des couronnes qui rappelaient les liens de Pontigny avec la monarchie, ont été sommairement grattées lors de la Révolution française.
Le glossaire
abbé, abbesse :
religieux (dans une communauté de moines), ou religieuse (dans une communauté de moniales), que l’on choisit pour diriger le monastère.
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